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Donnez votre avis sur la dernière BD de Bob Morane :

laurent@bobmorane.be

 

1

 

El Matador

Coria & Vernes

 

La 47ème adaptation BD de Bob Morane est enfin sortie!

 

Laissez-moi vos commentaires afin d'en faire profiter tout le monde!

 

 laurent@bobmorane.be

 

 

Mon avis :

 

Encore une fois il s'agit ici d'une très belle réalisation signée Coria!

 

Cette aventure se passant en ville, contrairement aux deux dernières BDs, lui permet de dessiner en nombres ce qu'il réussit souvent le mieux : le détail des lieux et des voitures.

 

El Matador était un de mes romans favoris et l'adaptation en bande dessinée est tout à fait réussie.

 

De plus, on ne peut réprimer un petit sourire lorsque l'on reconnait parmi les "figurants" des visages connus d'amis moraniens ou encore celui de René. Même Henri Vernes est présenté de dos, regardant la maison de Bob Morane Quai Voltaire!

 

Vraiment un très chouette ouvrage comme on en a l'habitude avec Coria!

 

Laurent

 

 


L'avis de Masque Jade:

 

Je viens de terminer cette dernière BD et voici mon avis :

Tout d'abord une chose qu'il ne faut pas oublier, une BD c'est d'abord une histoire, puis un découpage et enfin des dessins.
dans le même genre quelqu'un (je crois que c'est J.Gabin, mais pas sûr) a dit, un bon film c'est premièrement une bonne histoire, deuxièmement une bonne histoire et enfin une bonne histoire.
Tout ça pour dire que l'histoire est très succinte, sans réels rebondissements, presque sans intérêt (alors qu'elle aurait pu être bien) Déjà en roman elle ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable et bien que l'ayant relu il y a 3 ou 4 ans, je ne m'en souvenais plus sauf de l'épisode dans l'immeuble en construction...
Le découpage qui est dû à Henri Vernes et pour lequel Coria ne peut rien est très mauvais. Pour exemple, je veux parler de l'épisode dans le parkink où Bob sème son poursuivant, plus de 2 pages rien que pour ça et c'est sans parler du passage où Bob se débarasse de Cooke, l'homme à la veste verte et ce passage fait PLUS de 4 pages...
Et c'est là que je vous trouve très dur avec Coria, car que vouliez-vous qu'il fasse dans un tel découpage ? Au contraire je considère qu'il s'est très bien débrouillé car dessiner en près de 28 vignettes vignettes le fait que Bob se fait... assommer, c'est une bonne performance.
L'histoire de plus se passe à Paris, donc en ville. A part quelques monuments qui ne se trouvent pas au coin de chaque rue que vouliez-vous que Coria dessine en tant que décors majestueux : des immeubles, des bagnoles, des gens, des immeubles, des bagnoles, des... Que vouliez-vous qu'il dessine comme décor dans des couloirs d'hôpital ou d'immeubles ? Si vous connaissez malheureusement ces lieux, c'est vide, rectiligne, nu, sans attraits.
Donc en résumé :
- Histoire simplette, presque sans intérêt (telle qu'elle est racontée).
- Mauvais découpage et dialogues succincts.
- Beaux dessins et c'est Coria qui, à mon avis, par ses splendides dessins, donne un côté agréable à regarder à cette BD.

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net

L'avis de Jean-Luc:

 

ENFIN...je suis en possession de la nouvelle B.D. de Bob Morane et, déjà, pour moi, c'est un vrai bonheur, ... je sais pertinement que, après lecture, je serais un peu frustré, un peu déçu, mais... je ne peux m'empécher avant chaque achat, d'ètre excité et pressé de l'avoir, de le posséder... c'est un peu niais mais c'est comme ça!!! UNE NOUVEAUTE!!!
et je ne comprends pas toutes ces critiques qui tombent sur ce forum... la B.D. de Coria est fidèle au roman de Henri Vernes.Le dessin est, pour moi, adapté à l'histoire, très sobre, et le découpage, la mise en scène sont respectueuses du déroulement de l'intrigue. Il ne faut pas oublier que, dans cette histoire, Bob se retrouve un peu seul face à un adversaire inconnu et que les dialogues du roman initial sont plus des exercices de style humoristique que des dialogues qui font avancer l'action... pas facile d'adapter en B.D....
Dans cette B.D. il y a du rythme (p.25, 26...41,42..etc), et une fin qui, pour moi, est meilleure que celle du roman, que je viens de relire...
En bref, un très bon dessin avec des décors qui respectent l'esprit du roman, un découpage nerveux, une fin surprennante ( une page 47 excellente), un dessin un peu dépouillé mais fidèle au roman... du bon CORIA, bien meilleur que dans ses derniers opus "Les Berges du Temps" et "Les Dents du Tigre"... je ne regrette vraiment pas mon achat..
Le seul petit reproche concerne le gabarit de Bob, toujours un peu trop costaud par rapport à l'idée que je m'en suis fait...
Un souhait... Mr Coria, ne lachez pas Morane et offrez-nous votre vision de quelques Bob Morane tels que "Terreur à la Manicouagan", "Le Sultan de Jarawak" et "Le Cratère des Immortels" dans lesquels votre génie des décors, du dessin ne seront pas galvaudés...

 

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net


L'avis de MB152:

 

Je l'ai trouvé sans problèmes à la FNAC.
Je l'ai lu hier soir, et ai un sentiment mitigé. Je trouve que cette histoire manque d'inspiration. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance du livre. Mais je l'ai lu il y a longtemps, j'étais peut-être plus indulgent. J'aime bien les dessins, j'ai reconnu pas mal des "touristes" , j'aimais bien l'histoire, mais par contre la fin en suspens du livre était plus appropriée. Pour moi, El Matador n'avait pas l'intention de tuer la jeune femme, mais de la faire parler et remonter la filière. Mais si c'est le Chauffeur de maître de Coria qui l'a tué, la morale est sauve (plus ou moins, il y a quand même délit de fuite, ce qui n'est pas pardonnable)

Il est quand même dommage que Lombard ne veuille plus de Bob Morane.

 

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net


L'avis d'Aristide Hergé :

 

Voilà, je viens de finir "El Matador".
Avant d'écrire ce que j'en pense, je précise à nouveau deux points importants :
1 - Je ne suis pas du tout fan de Bob en BD : ce que j'aime, c'est imaginer, et pas qu'on m'impose une image ;
2 - J'aime beaucoup Coria, et en plus j'ai collaboré à cette BD (bien modestement, mais avec grand plaisir).
Ce préambule - important - étant posé, voici ce que j'ai pensé de ce denier opus :
- en positif : la joie de retrouver les amis du forum, les décors très soignés ;
- en négatif : des dialogues d'une extrême pauvreté, un scénario réduit à sa plus simple expression, des dessins souvent bâclés (Bill en momie par exemple, ou la scène de la décharge publique, complètement ratée), l'horripilante manie des points de suspension entre les vignettes (il y en a même qui n'ont pas de fin comme en page 34 !), des erreurs évitables ("revolver" au lieu de "pistolet" page 17).
Vous aurez constaté par vous-mêmes que le négatif l'emporte hélas largement sur le positif ..
Ceci ne m'empêchera évidemment pas de retrouver avec une grande joie Coria à Gray, et de lui demander une dédicace personnalisée !

 

 

Propos recueillis sur les forums aprosposdebobmorane.net et

années-marabout.com


L'avis d'ananké:

 

Bonjour à toutes et à tous !

Petite réaction « à chaud » se rapportant à la bd « El Matador » que je viens de recevoir et de lire attentivement…

J’avoue certes, que la critique est facile, n’étant pas dessinateur et encore moins scénariste d’une telle publication mais globalement je suis assez déçu de cette 47ème bande dessinée.

En effet, et à mon goût purement personnel, je trouve qu’elle ne reflète pas du tout l’ambiance sombre et angoissante du roman original.

Le crayon de Coria représente, pour moi, toujours aussi bien les personnages d’Henri Vernes bien qu’il paraisse nettement plus à son affaire dans l’élaboration de décors plus élaborés comme ceux des « Dents du Tigre » par exemple. Trop de cases semblent, dans cette dernière bd, comme inachevées par la présence intempestive de fonds partiellement vierges ainsi que de zones blanches.

Quant à la fin, j’ai beau relire le roman initial, je ne vois nulle trace de ce brave Gustave renversant El Matador !

En conclusion…

Une bd, comme toujours, bien dessinée par notre ami Coria mais peu représentative du roman et qui ne fera pas malheureusement partie du « Top Ten » de ma saga bd moranienne !

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net


L'avis de Mike:

 

pour moi la plus mauvaise bd de coria - décors inexistants ou baclés - qualité de dessin assez inégale quand aux bulles et au découpage ...

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net


L'avis de Serge:

 

Il y a au moins 20 ans que je n'ai pas relu le roman, mais il me semble qu'il était plus angoissant, plus prenant que la bd avec un Bob qui prend l'affaire avec un peu trop de légèreté et humour qui ne lui ressemble pas vraiment ...


Pour le dessin Coria égal à lui même , efficace...même si je préfère de loin ses dessins de grands espaces dans lesquels il me semble plus à l'aise (forêts équatoriales, pays exotiques, etc ...où il nous fait toujours de somptueux décors)...Je préfère également ses planches en noir et blanc bien plus belles...


La bd est intéressante en fait pour s'amuser à découvrir tous les moraniens et autres membres du Club gentiment croqués par Coria !
J'y ai repéré René, Jean-Paul (Aristide Hergé) très réussi, Sébastien, Masque Jade, Françoise la belle-soeur de Dan ! et bien sûr Henri Vernes face à l'immeuble de Bob quai Voltaire !...D'autres visages me disent quelque chose mais je ne connais pas les noms...Moi je n'y suis pas


Enfin, pour la dernière BD de Coria faisant apparaitre Bill, il ne l'a pas loupé !! Une sacrée tronche notre Bill !... Faut dire qu'il s'est pris un de ces coups de chalumeau !


Voilà, plus qu'à attendre un an pour le dernier Bob/Coria...

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net


L'avis de Jerk:

 

J'ai lu El Matador (album acheté à Gray, et dédicacé par Coria d'un beau Bill Ballantine ! )

Soyons objectif : La BD ne retranscrit pas en effet toute l'intensité " noire " du roman,
ni le délire des dialogues Tino Rossi/Bob/Bill (et l'on pourrait rajouter : Mme Durant, la concierge, ou encore la petite infirmière qui ne pas grand chose mais qui ... hem ... )
Pour moi, le gros du problème, ce qui " malmène " la BD à 99 %,
c'est le mauvais découpage de Vernes, ainsi que ses dialogues qui sont à la limite du risible.
J'ajouterais aussi le traitement trop léger des personnages : dans le roman, la personnalité du commissaire était plus fouillé, il y avait largement la place de faire de même dans la BD.
Scénaristiquement parlant, La BD ressemble à un mauvais feuilleton policier.

Je ne connaissais que trop peu le dessin de Coria, je le découvre.
Parfois, Bob reste assez figé, mais cette fixité ne me gène pas. Du tout. Moi qui est découvert le dessin réaliste avec des artistes comme René Follet (avant même Giraud)
Là où je suis agacé c'est dans le découpage de Vernes qui " encourage " cette fixité ...
Beaucoup de cases se répètent.
Souvent, une, deux, voire trois cases auraient pu être fondues en une seule et dynamiser le rythme.
Il y aurait plein d'exemples ....
Je me souviens de la séquence ou Bob manque de se faire écraser ... Il y a deux cases qui pourraient n'en former qu'une.
Ou lorsque Bob saute en chaussette sur le sol de l'immeuble en construction, etc ...
Il y a de çi de-là, plusieurs cases " en trop ".

Mais c'est la suite des séquences qui me choque le plus.
on passe de l'une à l'autre sans trop de précisons, parfois c'est assez " casse-gueule ".
Nous, on sait puisqu'on a lu le roman, mais quelqu'un qui n'aurait pas lu le roman ... Hm, je me pose la question.
Je trouve le rythme du récit mal géré.
Il y a des transitions qui ne sont pas évidentes .... et d'autres qui sont parfaitement ridicules :

Tout le monde aura remarquer que Bob perd sa Jag' vers le milieu de l'histoire,
mais s'en va dans la seconde d'après (la seconde, j'insiste bien) manger au restaurant comme si rien ne s'était passé. Absolument rien.
Vernes nous gratifiant d'un dialogue mémorable :
- Pas mal la bouffe !
- Mouais, les italiens, c'est potable !

...

Autant ces dialogues dans le roman m'amusaient, peut-être parce le commissaire, qui s'appelait encore Tino Rossi,
je me l'imaginais comme une sorte de Béru échappé de San-Antonio.
On sentait que Vernes s'éclatait franchement dans les dialogues entre Bob, Bill, et Tino Rossi, mais il avait la place de le faire. (et ils étaient mieux réussis )
Dans une BD, il faut réduire. Mais s'assurer surtout que ce qui reste de ces dialogues ressemblent à quelque chose.
Là, Vernes a raté. Les dialogues de la BD sont mauvais, ça ne ressemble à (presque) rien.
En plus, Vernes a supprimé la séquence sur laquelle s'ouvre le roman - celle entre Bill et Mme Durant, et les poulets de Bill et les chats de la concierge - et qu'on aurait pu/du garder pour la BD, et qui aurait assuré un très bon démarrage à l'histoire.
Qu'on ne me dise pas : il n'y avait pas la place, ou quelque autre raison. Il y avait la place.
(par exemple, à la place du long préambule d'engagement du tueur à l'hôtel)
De l'action est nécessaire, mais des temps de "repos " bien placés aussi.

En fait, la BD reste trop " distante du lecteur " par rapport au roman. Voilà mon impression.

Je reste persuadé qu'avec un autre découpage, et d'autres dialogues, El Matador aurait été bien meilleur !

Le dessin de Coria - dessin que je ne connaissais pas, je le répète - est très bon et colle parfaitement avec l'histoire.
Bien que j'aurais aimé quelques ambiances de nuit, un noir d'encre de chine comme Coria sait apparemment bien les placer - pour rendre mieux le côté " polar ",
mais Coria y est-il pour quelque chose dans la décision de dérouler le récit de jour ?

Personnellement, outre le dessin, un second point positif pour moi :
cet album m'a donné envie de lire les autres Bob Morane de Coria.

Concernant la fin, j'ajouterais que, comme MB 152, je voyais plus El Matador suivre la môme pour remonter la filière ...
Et se venger.
Mais comme c'est Coria qui ensuite tue finalement El Matador, ça va.

 

 

Propos recueillis sur le forum aprosposdebobmorane.net


 

Critiques trouvées sur la "Toile" : 

 

planetebd.com :

 

Les ennemis de Bob Morane engagent un tueur d’élite afin de l’éliminer lui et son ami Bill Ballantine, lors de leur séjour à Paris. Une tâche plus compliquée que prévue pour le fameux El Matador. Une intrigue sans grande envergure...

L'histoire : Deux intermédiaires reçoivent un tueur d’élite très connu, El Matador, afin de lui proposer un contrat important. Il s’agit pour lui d’éliminer Robert Morane et Bill Ballantine, pour la somme d’un million de dollars. Etant donné que ce sont deux gros gibiers, El Matador demande un million de dollars de plus. Un mois plus tard, Bill Ballantine rend visite à Bob Morane à Paris. Or, il ne l’a pas prévenu de son arrivée et décide donc de l’attendre chez lui. Au moment d’ouvrir la porte d’entrée, une explosion projète Bill contre le mur, le brûlant grièvement. Heureusement, il apportait avec lui un cadeau pour Bob, qui le protège lors de l’explosion. Bob interroge alors le commisaire Daudrais, afin d’en savoir plus sur ce qui s’est passé à son appartement. Le commissaire est sûr qu’il s’agit d’un travail de professionnel, l’œuvre d’un spécialiste du crime, un super-tueur. Pour lui, cela ne peut être que le célèbre El Matador. Bob lui demande alors plus d’explications sur ce personnage, afin de savoir à qui il a affaire. Le commissaire n'a pas le temps de lui répondre, qu'il reçoit un coup de fil de l’hôpital pour le prévenir qu’on a tenté de tuer Bill Ballantine...

Ce qu'on en pense sur la planète BD : Avec cet album, Henri Vernes et Coria retournent à un certain classicisme pour les aventures de leur héros Bob Morane. L'histoire prend pour cadre la ville de Paris, où de mystérieux ennemis de Bob Morane et Bill Ballantine engagent un super tueur d’élite pour les éliminer. Au fil de l'enquête, le thriller mènera le lecteur d'indices en indices, sur la piste d'un drôle de tueur. En effet, plus l’histoire avance et plus l’idée d’un super tueur efficace s'amoindrit. A la surprise, d’ailleurs, de Bob, qui subit les évènements sans vraiment les maîtriser et donc, sans pouvoir organiser son enquête. Cette mascarade de tueur tourne hélas au grand-guignolesque, avec l'amateurisme peu crédible d'un personnage... Reste le dessin de Coria, à la hauteur des précédents tomes, avec un trait suffisament précis et travaillé pour conserver la touche réaliste propre à la série. Cet album s'inscrit comme une parenthèse, faisant timidement le lien entre deux grandes aventures passées et à venir.