Le cycle d'Ananké

 

1 - Les murailles d'Ananké

 

2 - Les périls d'Ananké

 

3 - Les anges d'Ananké

 

4 - Les caves d'Ananké

 

5 - les plaines d'Ananké

 

6 - La dernière rosace (Nouvelle)

 

 

 

Le cycle d’Ananké est une suite de 5 cinq romans (Les murailles, les périls, les anges, les caves et les plaines d’Ananké) plus une nouvelle (La dernière rosace) écrite à l’occasion de la parution de l’Intégrale "Le cycle d'Ananké" aux Éditions Lefrancq. Dans son seul cycle littéraire primé (prix Eurocon IV, meilleur cycle fantastique) Henri Vernes nous transporte dans des mondes parallèles. Pure œuvre de science-fiction de grande classe, l'ensemble des aventures d’Ananké compte parmi le préféré des fans et adeptes de Bob Morane.
Bob Morane et Bill Ballantine sont entrés dans ce monde dément alors qu'ils recherchaient leur amie Florence Rovensky, elle-même à la recherche de son père (Peter). Tous les quatre ainsi que 350 autres personnes ont pénétré dans Ananké par  une porte ouverte dans le fond du pavillon de Simon Lusse. Il existe également à Bruxelles une autre entrée menant à ce drôle de monde. C’est ainsi que, de murailles en murailles, de mondes souvent hostiles en mondes étranges, Morane et Ballantine avancent dans Ananké. Ils y rencontrent des êtres étranges, de nouveaux amis, en perdent aussi.  Le seul but de nos quatre compagnons, accompagnés du Doc et de Gara, est de sortir de « ce monde pourri » comme disait celui-ci. Douze murailles , donc douze rosaces qui sont autant de portes seront ainsi franchies. Chaque muraille séparant en fait 2 deux univers complètement différents du monde d’Ananké ! Les rosaces, des heptagones( symbolisant le signe d’Ananké) sont les seuls points de passage dans ces murailles et ne peuvent se franchir que dans un seul et unique sens ! La  treizième est rencontrée dans la nouvelle intitulée "la dernière rosace" que Bob et Bill détruisent pour en finir à jamais avec le monde d'Ananké.
En fait, Ananké peut être représenté comme les cercles concentriques produits par une pierre que l’on lance dans l’eau. On ne peut en sortir que par le centre, ce qui oblige de passer dans tous les mondes successifs puisque l'on n'y entre que par l'extérieur.
Le plan ci-dessous illustre comment on peut imaginer Ananké. Les cercles concentriques représentant les murailles. Entre chacune d'elles trouvent les différents mondes avec leur désignation. Les flèches accompagnées de nom montrent jusqu'où les principaux personnages sont arrivés dans Ananké. Les grosses flèches contenant « Paris » et Bruxelles » désignent deux des portes d’accès. Les couleurs indiquent dans quel livre se situent les univers d’Ananké.
Ananké en grec signifie "fatalité".
Le temps et l'espace y prennent des dimensions différentes que celles qui régissent notre monde réel, car il faut noter que, bien qu'accédant à Ananké par L'EXTÉRIEUR et en s'en échappant par LE CENTRE, nos héros, y entrent et en sortent par le MÊME endroit, sur Terre, à savoir la porte fatale du pavillon de Simon Lusse. Mais, Henri Vernes joue avec le lecteur et brouille les pistes. Ils reviennent chez Simon Lusse seulement huit heures après être entrés dans le monde d'Ananké dans lequel ils croyaient avoir vécu des semaines voire des mois.
Autre chose, on peut aussi imaginer qu'Ananké soit constitué de mondes empilés les uns sur les autres car nos héros franchissent certaines murailles en montant ou en descendant.
Henri Vernes qui nous mène dans ce labyrinthe démentiel laisse le lecteur se faire sa propre opinion, c'est là aussi son génie, il nous manipule. Comme il est dit dans le roman : Ananké, donc la fatalité, ça n'existe que si l'on y croit…

 

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